Quelqu'un qui ne fait rien
C'est un luxe croyez bien
De ne servir à rien
Travailler à mon âge
Ne serait pas sérieux
Il m'a paru plus sage
De chômer un petit peu
A l'abri dans mon café
Je regarde le temps passer
Tous ces gens qui courent après
Ne le rattraperont jamais
Moi du temps, j'en ai tellement
Que j'en perds tout le temps
Il me glisse dans les doigts
Je le prends et il s'en va
Et je traîne le nez au vent
En prenant tout mon temps
M'arrêtant dans la rue
Sur de belles inconnues
Vous prendrez bien un coup
Au café ou bien chez vous
Non, je ne suis pas pressé
Je fais rien de mes journées
Profitons ma belle
Des plaisirs charnels
Après tout, c'est toujours ça
Que les banquiers n'auront pas
Savez vous que ne rien faire
Est devenu révolutionnaire
Restons au lit jusqu'au soir
Ça fera baisser le cours du dollar
Je suis un galopin
Je vais où le vent me mène
Remettant à demain
Ce que je peux faire le jour même
Et je regarde amusé
Tous ces gens travailler
Amasser, engranger
Sans jamais s'arrêter
Mais la vie est une farceuse
Qui ne respecte rien
Et la grande faucheuse
N'est jamais bien loin
Moi fauché, je le suis déjà
Alors je ne crains rien
Qu'elle me fauche ce qu'elle voudra
Je ne possède rien
Dans un éclat de rire
Je m'enfuis en courant
A l'approche des tristes sires
Qui voudraient me voir rentrer dans le rang
Non, c'est pas que je ne le veuille pas
Mais je suis pas fait pour ça
Le métro, boulot , dodo
Je vous les laisse et à bientôt.
Mr. Roux, Le vaurien
Ma mère est une putain, c'est c'que disent les voisins,
Elle fait le tapin du soir au matin
Y paraît qu'toute la rue, lui est passé d'ssus
C'est pourquoi j'en conclus que les voisines sont cocu
Et toutes ces vieilles rombières qui font rien que nous insulter
Sont des langues de pute, dis-ma mère, et elle maîtrise le sujet !
Quand elles nous bavent dessus, c'est juste qu'elles sont vexées que ma mère on lui passe dessus et qu'elles on leur passe à côté !
Parce-que ma mère est tellement belle que les voisins font la queue,
Pour coucher avec elle plutôt que de rentrer chez eux
Ils viennent claquer leur salaire, dans les bras de ma mère
Pour la douceur d'une caresse et la chaleur de ses fesses !
Et tous mes copains qui m'traitent de fil de putain
Sont jaloux c'est certain eux qui sont des fils de boudin
Car même en étant payé, y aurait pas un volontaire
Capable de bander pour le cul de leur mère
Parce-que ma mère est une catain c'est c'que disent les voisins
Elle fait le tapin du soir au matin
Mon père, lui, est un enfoiré, vu qu'il s'est barré
Le jour où il a découvert qu'une pute pouvait être un mère !
Personne sait qui c'est mais il serait du quartier
C'qui fait dire qu'il y a un voisin qu'est l'père du fils de la putain !
Et les copains d'a côté, commencent à flipper
D'être peut-être de mes demis-frangins et des beaux-fils de putain
Ma mère la pute, Mr. Roux