M'éblouit.
Puis me fait fondre et courir long d'un visage.
Seuil de sensibilité.
Quand la nature pleurt.
Je ne suis qu'une larme qui tombe peu à peu
Me vaporiserai m'étalerai sur un sol
Que personne ne remarquera
Mais mon existence éphémère est l'une des plus belles
Aujourd'hui j'apparais d'où jaillit la vie
En un clin d'oeil
Je viens des profondeurs pour en revenir
Je suis l'incarnation de ton émotion
Coule tranquillement le long du corps en exaltation
Frémit, tremble, frissonne le long de ta joue
Rigole, pleurs, meurs de douleur dans ton cou
Le puit s'effondre
Et, comme un texte jamais achevé,
A jamais je ressusciterai
Elle glisse, laissant une trace infime de son passé,
Elle glisse, comme pour prouver à tous qu'elle existait
Un appelle à l'aide qui appelle la beauté,
Si sa venu est accompagnée d'autres soeurs, alors elle était plus que souhaitée
N'est pas là ce que tous nous recherchons?
Cette larme qui coulera le bonheur, comme un trésor enfin dévoilé,
Cette larme qui désarme les cœurs, calme les hardeurs et nous envoie dans une autre galaxie,
Celle qui qui nous trahi, qui vient par ce qu'elle se doit d'être là
Celle qui soulage dès qu'on l'aperçoit couler du coin de l'œil
Celle qui appelle les complices,
Celle qui vire parfois discrètement sans jamais se sentir observée
Cette larme existe
Dès que nous sommes réels
Au moment où nous sommes vivants.
Sanka