Jeudi 11 mars 2010 à 23:56

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Le système de l'humanité ne sera connu qu'à la fin de l'humanité.

"L'Humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l'Humanité"
John F. Kennedy

Jeudi 11 mars 2010 à 2:35

Quelques notes démenottent mon passé
Sous une musique qui englobe mon histoire
Que je suis le seul à connaitre en vérité
Aucun mots ni moment n'est dérisoire

L'écriture me donne ce que je suis

Elle articule ma vie
Elle seule peut mieux m'articuler
Quelques lettres pour esprit plus léger
Je ne peux hélàs pas créer toute la journée
Mais je peux me poser et laisser l'encre me dominer
L'esprit me parle
Les phrases dessinent
Elles disent mieux que moi ce qui m'obstine
C'est la mélancolie des motshttp://sanka.cowblog.fr/images/Notesbyinujyunishi.jpg
C'est la beauté du monde
Une utopie dans la tête
De la nature à nos êtres
Je peux donner ce que je n'ai pas
Je peux embrasser quelqu'un tout bas
Ce que la musique offre,
L'écriture l'accompagne sous tous les draps
Les notes et les mots baisent
La création de cet enfant n'est pas mauvaise
L'amour des sens et du cerveau,
Et de l'abstrait de mon réseau

C'est l'art qui né.

La fleur pousse, les mots surgissent
Les fêtent bougent, les notes retentissent

Ces pensées sont pensées

Panser les plaies du passé
Penser sans cesser et jamais
Penser à célébrer le passé

La musique qui vole jusqu'à toi

Les mots que je chante tout bas
Ils te sont destinés en secret
Prends les au plus profond de toi
Je t'observe et je t'aime tout bas,

Accompagne moi...


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Jude
 

Mercredi 9 décembre 2009 à 20:40

Une fois, puis un jour

            Premier jour, vieille carcasse délabrée, de la poussière et des cailloux à perte de vue, c’est dur et poreux.
            Deuxième jour, le noir vire au gris, les sols sombrent dans un nouvel ennuie. C’est le troisième jour qui fait surface, une brise se fait sentir et c’est un rayon de lumière qui brise la glace.
            La vérité est faite sur la réalité du commencement, aucune vie ni aucun mouvement. Seulement des rochers qui pointent leur nez lentement.
            Quatrième jour, c’est étrange comme les choses immobiles prennent une lueur de vie… Les poussières s’effacent.
            Cinquième jour, les dieux mettent leurs machines en marche. La rouille devient lisse, c’est donc le sixième jour qu’on observe un curieux événement, la nature est là. Il faut qu’elle se verdisse. La nature est là, elle fait surface.
            Une curieuse danse s’annonce dès le septième jour, les graines poussent, la lumière est de plus en plus grande, tout grandi a une vitesse sans précédent.
            C’est une graine, c’est une tige, ce sont des pétales, une couleur, une fleur. Non, c’est un champs de fleurs, le chant des couleurs ! Le ciel rappelle ses sœurs et c’est la nature entière qui nous montre sa sublime splendeur.
            Il n’y a que des lumières et des lueurs pour parfums des océans, les grandes dames s’élèvent et laissent place aux montagnes, des géants.
            Les rochers poreux font désormais parti du Domaine des dieux.
            Les lierres grandissent, les arbres fraternisent et forment des forêts.

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Supervisé par les quatre saisons, le globe se formait.
            Le Vert, le Bleu, les jours, les nuits, les rêves de création, c’était la vie qui était venu jusqu’ici.
            Des corps d’arbres font décors, l’air voulait souffler mais se fût le vent qui était le plus fort. Les sols s’ouvrent et laissent place à l’eau, toutes ces petites gouttes d’eau qui ensemble savaient qu’elles pourraient aller bien loin. C’est ainsi que la goutte chanta avec la flaque, et que la flaque joua avec la rivière, et que la rivière dansa avec la mer, et ce sont ensuite les mers qui flirtèrent avec l’Océan, les océans.
           
La planète était bleue. La planète était belle. Le bleu se reflétait dans le ciel.
            La planète était bleue. La planète était belle. Le bleu se reflétait dans le ciel.
 
            Puis la nature s’est découvert des éléments et ces éléments se sont déchainés plus ou moins lentement.
            Le vent forme des brises et dessine des torrides torrents titubants sur les rivages des Océans. L’eau offre des vagues sur du sol émietté qui traverse des plages. Les falaises laissent leur art se produire et se reproduire pour abandonner leurs pierres un peu partout. Le sol tremble par endroit et éclate ailleurs, les arbres se voient voler et voler leur sublime feuilles allant en tournoyant, s’envolant, voltigeant dans des tornades.
            Les couleurs dansent, dansent et dansent encore.
            Puis tout est resté là.
            Tout était prêt.
 
            La Terre était là, la Terre était ici, sous nous, à ce moment là. Le résultat de milliers de lunes était là, perdu au milieu d’autres étoiles, infiniment petit aux yeux du reste de l’Univers, mais une perle qui plaisait infiniment à ceux qui habitaient sur la Terre.
            Puis une main s’est attachée à l’herbe douce, les doigts ont touché le sol, les enfants ont grandit à leurs tours, toutes les races ont installé leurs nids, chacun a pu savourer l’air libre, le même air, si pure et si paisible.
            Chacun au creux de son lit. Ce sont des cœurs battant qui instaurent la vie.
            Les forêts sont habitées, les odeurs sont chaudes. La vie est venue jusqu’ici. Les sourires vont prendre place sur les visages, les émotions vont naitre de nos sensations. Les yeux vont enfin pouvoir caresser ces paysages sans âge.
            Les animaux vont se reproduire et c’est le flambeau de la nature qui ne voudra plus repartir. Les êtres vont parler, l’homme va toucher, nous allons grandir, essayer d’apprendre, comprendre,  pourquoi, mais surtout comment, un endroit et un don fait dans la perfection, nous avaient offert aussi glorieusement la Raison.
            Le temps va ralentir quelque peu pour laisser ces petits êtres exister, tout en sachant qu’un jour il faudra bien le laisser repartir, mais pour le moment, le monde peut commencer à exister.
 
            Ce tableau était peint, le tableau était beau.
Puis les êtres ont commencés à remuer, rampant lentement, ratant parfois leurs premiers pas. Puis ils se sont relevés et ont commencés à courir, puis à crier. La survie des espèces a entrainé des sacrifices, mais aussi de fabuleuses découvertes. Les êtres ont dénichés les trésors cachés de leur Mère. Ils ont mélangé les états et les éléments et ont obtenu des miracles. L’Art naissait trait après trait. Au tours des êtres vivants désormais de dessiner le nouveau beau.
Mais leur modèle ne leur a pas suffit, ils voulaient créer plus haut, plus dure, toujours plus puissant.
 
Se fut la fin du chemin, la perversion de l’esprit créatif.
           
Alors les mains des êtres ont touchés la Grande Dame, pauvre beauté qui ne pouvait répondre dans leur langage. Elle s’est sentie pillé, volé, pénétré dans les plus profondes profondeurs, des abysses aux volcans. Ce viole incessant à durer des siècles.
La Dame pouvait pleurer tant qu’elle voulait, l’eau manquerait bientôt. Leurs outils l’avaient torturé comme des lames perçant des millions de cœur. Et ces cœurs massacraient leur Mère.
La vie se suicidait.
L’intimité disparaissait peu à peu.
 Des êtres sont devenus plus forts que d’autres. Puis des hommes sont devenus plus importants que d’autres. Aucune race n’était plus importante que celle du pouvoir. La soumission de la Mère avait engendré la folie du joyau muni de la Raison. Il y avait eu une erreur. Les hommes ne se sont pas parlé suffisamment. Peu à peu ils sont tombés lentement sur leur propre sol. Certains d’entre eux n’ayant pu admirer cette beauté du désastre qu’une poignée d’instants.
            Ce n’est qu’après de nombreuses éclipses qu’avec désarrois les enfants regardèrent au derrière de leurs ancêtres.
Mais le Mal était atterri. Ici.
            Trop tard pour réparer l’enfer. Le Spleen avait grandi laissant notre idéal dans un lointain passé qui ne serait bientôt plus qu’une légende. L’utopie d’un jour.
 
Les cloches de l’Enfer avaient sonnées. Soudainement. Retentissant en boucle contre les parois des murs qui s’élevaient peu à peu. Voilà ce qu’ils ont obtenus. Des anges et des démons se sont manifestés. La Nature avait perdu sa virginité. Affranchie de sa pureté par ses traitres d’enfants. L’inceste de la vie avait déclenché les furies d’un Armageddon…

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Et je me réveille! Je ne me souviens que de cela. J’en sais trop maintenant. Le temps ne finira jamais, il n’y aura aucun témoin de la création qui demeurera à jamais le serviteur de la mémoire. Je n’ai plus la notion du temps, si de sens. Je suis perdu pour la première fois depuis des millénaires. On me punit. Elle.
Je suis aveugle et condamné à ne plus rien entendre pour le restant de mon existence. Ce n’est pas la mort mais la punition d’avoir pu acquérir ce savoir unique. Ces mots sont mon testament, mon témoignage. J’ai trahi la nature en ne voulant pas supprimer les êtres vivants définitivement. Je dois payer, je suis un traitre.
Des sens ? Je ressens à nouveau ! C’est l’atrocité de l’horreur dans laquelle je suis… Ma prison est le cauchemar des êtres universels : le feu, la glace, les pertes, les extrêmes douleurs de la torture, la tristesse, le non-contrôle, la suffocation, les phobies. La soumission. Pour la première fois c’est l’ignorance qui prône dans mon esprit. Je n’ai jamais vécu et ne vivrait plus jamais.
Je n’avais pas le droit de raconter, mais n’oubliez pas mon message: pardonnez et respecter la Mère pour ne pas souffrir autant que moi.
Maintenant que vous connaissez l’Histoire, mon enveloppe peut s’évaporer... Je suis déjà mort et condamné à airer ainsi à jamais. Comme vous le serez peut-être un jour. Les punitions sont les mêmes pour tous.
            Ne compatissez pas, je vous en pris, cela était mon choix. Je ne sais pas quel sentiment s’est attaché en moi, me collant devant vous en vous exhibant ma souffrance.  Prenez-moi pour un dieu prophète ou comme l’élu de la douleur, mais n’oubliez pas la Vérité. Que ce sacrifice ne reste pas en vain. Ma douleur disparaitra si l’épanouissant esprit sait que vous chérirez votre milieu. Chérissez la nouvelle génération de la Nature. Qu’elle ne finisse pas comme sa Mère. Respectez-la et le Mal ne reviendra plus.
Ne soyez pas surpris par le discours d’un témoin du passé qui enfreint les règles ! Quelqu’un devait le faire. Il faut sauver l’existence. N’oubliez jamais que les forces sont plus puissantes que vous, êtres vivants de la nouvelle création. Les dieux ne s’expliquent pas, à part moi, mais la Nature est l’âme dominatrice.
De sa beauté dépend votre respect.
Ainsi désolé se trouve la fatalité du monde et de son supplice. Ne faites pas comme nous, et encore moins comme moi si vous voulez allez au plus loin de votre vie. Profitez pleinement de ce cadeau ou allez plus loin qu’ici. Soufflez, respirez, rigolez, jouez, aimez, créez, mais gardez le secret.
 
            Il est temps maintenant, temps pour moi de quitter l’esprit de mon esprit pour rester en chacun de vous comme votre conscience. J’agirai sans jamais vous prévenir mais j’agirai pour le meilleur de votre devenir. Je ne suis plus un esprit qui vole au-dessus de la vie mais je vais vous guider même à travers mon martyr.
Plutôt réfléchir et ressentir à travers vous que d’être condamné ici à jamais.
Vos actions seront bonnes. Je garde vos peines pour moi. Si vous avez besoin de moi je le saurai. Je vous comprendrai parfaitement. Je suis ici et je ne bougerai pas, mais je peux vous aider à rester fort dans vos faiblesses morales, si vous respecté la Mère en échange.
            Ceci est le pacte de votre vie, soyez béni ou bonne chance à vous.
Ne soyez pas peiné et ne pleurez pas trop dès votre naissance. Un monde nouveau s’ouvre à vous, vous avez la chance de pouvoir encore le sublimer. Cet espoir me fera vivre. Votre fidélité à votre promesse vous fera grandir. Nous avons tous à y gagner si vous ne vous laissez pas corrompre par la facilité des vices.
Je récompenserai les êtres bons. Les autres seront confrontés au jugement de la Nature. La balance est de votre côté. Bien entendu vous devez garder ce secret, y croire ou non. Vous n’avais pas rêvé, maintenant que vous connaissez les règles vous pouvez aller ouvrir les yeux. Allez découvrir les images de l’histoire que je vous ai contée. Soyez les nouveaux acteurs de la création. Les dès sont dans vos milliards de mains.
Servez la Mère et rappelez-vous de moi.
Allez et vivez !
Je vous aime tous et serai toujours auprès de vous.
A bientôt...
http://sanka.cowblog.fr/images/Universebychochlikos.jpg
 
Jude

Dimanche 29 novembre 2009 à 21:54


Une larme au reflet de l’océan qui nous sépare.
La vie reste la même, nous sommes toujours ensemble sur terre.
Est-ce une distance ou juste une nostalgie 
Le monde peut-il bien continuer de tourner
Ce n’est qu’au rythme de nous voix et de nos pulsations qu’il continuera d’avoir un sens
Nos pulsations nous propulserons un jour dans un même univers
Celui des arts, des émotions et du Vrai,
Les énergies se sont que des songes face à ces contrés.
Ce soir les terres se sont rapprochées
L’humain a compris de nouveau et il est reparti pour une éternité
L’homme grandi, l’homme est devenu sage
L’homme a vu, entendu et goûté aux plaisirs de la différence
C’est une opportunité ou une chance.
Les amis sont des miens, tous resteront au chaud
Que ce soit dans l’ombre ou dans la lumière
Je n’ai plus besoin de chaudière
Ces souvenirs sont les plus beaux.

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Jude

Vendredi 9 octobre 2009 à 22:48

Something in the way she moveshttp://sanka.cowblog.fr/images/Intheredmorninglightbyvampirezombie-copie-1.jpg
Attracts me like no other lover
Something in the way she woos me

I don't want to leave her now
You know I believe her now

Somewhere in her smile she knows
That I don't need no other lover
Something in her style that shows me

Don't want to leave her now
You know I believe her now

You're asking me will my love grow
I don't know, I don't know
You stick around now it may show
I don't know, I don't know

Something in the way she knows
And all I have to do is think of her
Something in the things she shows me

Don't want to leave her now
You know I believe her now


Something, The Beatles

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