Lundi 2 juin 2008 à 0:19

Plongés dans le noir nous sommes nous.
Mais qui sommes nous?

Comment cela se fait que ce corps, celui que l'on a appelé "Julien" pour le discerner des autres, soit le mien??Comment est-ce que je fais pour en avoir tout le contrôle? Pourquoi je m'inflige des limites?... La société?
Pourquoi?
Qui suis je en vérité? j'utilise les matériaux autours de moi pour survivre, c'est tout. Bien sur je suis comme tout le monde mais j'y pense moi. Pourquoi? Tout le monde y pense t-il au moins une fois?
Ma principale pensée est qu'est ce que la vie? Non pas pour son contenu, mais pour son fond. Pourquoi la vie a commencé à exister?
Il ne peut maintenant plus jamais n'y avoir rien du tout dans l'espace. Le noir absolu serait quand même une couleur dans un espace vide, qui serait quelque chose. Curieux.
Revenons à l'échelle humaine, du moins vivante.
Si la vie a permi de respirer et à des sortes de dites "âmes" d'avoir des pensées comme la mienne ce soir, pourquoi?

La vie d'un être humain n'est qu'animal. On cherche tous un bonheur, se prépare à un avenir différent de celui des autres, on veut se démarquer. "Ca ça ne m'arrivera jamais" (suite à la vu de la vie d'un autre) Mais au final on est tout ce qui est de plus banal aux yeux des voisins.
L'instinct de survie s'est oublié chez L'homme grâce, ou à cause, de la société, elle n'a pour but que d'éviter la jungle entre les cerveaux humains, et les massacres, bien que...
Sans cadre, on peut frôler le concept de l'anarchie, il y aurait un retour à l'état sauvage de notre race?

L'origine de la vie est l'amour (=reproduction!)
L'amour, ce sentiment magique, est le résultat du besoin de reproduction de l'espèce, c'est la vie qui nous a fourni ce sentiment si particulier et "agréable" pour que nous nous reproduisions, afin que la Vie ne s'achève pas. L'orgasme est une récompense que la vie nous offre pour l'a préserver, on est quitte! 
Tout est calculé. Comment? pourquoi?
Les chagrins d'amour sont les résultats de la société, il faut réussir à s'en détacher pour comprendre. On est ptet pas censé s'attacher à une seule et même personne pendant toute sa vie, l'humain "animal" ne se comporterait pas comme ça, faut pas rêver! Il irait voir à droite à gauche...

Je me pose des tas de questions farfelues sans réponse, pourquoi j'ai ce visage? pourquoi je pense cela plutôt qu'autre chose à cet instant même. Jamais on ne m'éclairera bien entendu, les choses supra ordinaires n'existent que dans les films ou les religions.
La science qui n'est que la découverte des mécanismes de la vie ne pourra pas pousser ses découvertes aussi loin, du moins, pas pendant ma propre existence. Dommage n'est ce pas?!
Mais est ce vraiment bon de savoir comment tout fonctionne? c'est un peu comme le médecin aujourd'hui qui connait précisément tous les fonctionnements de son propre corps, je pense que d'un côté ça doit être triste de tout savoir, nous devenons un résultat, une machine.

Parlons de savoir justement, c'est bien entendu dans un cadre de société que nous avons un accès à lui, si l'on regarde l'histoire ou même la faculté de s'exprimer comme je le fais maintenant. J'ai appris un langage me permettant de traduire mes pensées et de les partager avec mes semblables. Ca c'est ce qu'on appelle un "progrès"! La vie, à l'origine, l'avait elle prévue? La vie ne serait pas au final le "dieu" envers qui tout le monde voudrait croire? Et oui! tout le monde croit en la vie, ou alors il faut prendre encore beaucoup plus de recul que moi, respect; mais comme je l'ai dis au début, je m'impose une limite pour ne pas être classé dans la catégorie "fou, il dit n'importe quoi"!
Trop de questions sans réponses, mais ca soulage de les poser dans le vent.

Une chose encore m'intrigue: le sommeil.
Entre les rêves prémonitoires, les déjà vus, et les folles choses que notre cerveau crée lorsqu'il est laissé sans contrôle si ce n'est celui de la mémoire...wow! Les scientifiques d'aujourd'hui devraient commencer par là s'ils veulent encore espérer les capacités des humains, et même de la vie elle-même...
Je tiens à préciser que je ne suis pas fou, je vis en société comme tout individu "normal' (il n'aurait jamais dû exister ce mot), je l'a consomme pour survivre comme la plupart des êtres sur Terre... Je sais aussi que je ne suis pas le seul à me poser toutes ces hypothèses farfelues au premier degrès.

Mais les faits sont là.




Sanka

Mardi 13 mai 2008 à 23:18

Plus de bras dans lesquels se blottir
C'est un monde entier qui se ferme à elle
Pour se demander à vouloir qu'on respire
C'est qu'à bord d'elle il y a un sévère bordel

Si désormais elle voit la vie en noir
C'est qu'une chose aigrie l'a traversé dans son histoire
Et maintenant hante sa mémoire
Place à la vie morte,
L'ombre glacée du rose l'a décompose
Sous cette métamorphose elle a voulu poser une longue pause
Les drames sont à leurs apothéoses dans son esprit
Un rien peut être un facteur gris
C'est une Maladie.
On ne peut pas en parler alors j'en parle, sans pression
Elle sombre dans la dépression
L'idée de se supprimer n'est plus qu'un unique objectif...
Oui, ces sentiments sont parfois destructifs,
Elle aimerai que ce soit la douleur qui l'a griffe,
Mais il faut croire que ça ce n'est pas l'état d'un dépressif.

La douleur est psychique.
Contre ça il n'existe pas de clinique
Aujourd'hui elle hurle ses cries dans son esprit
Ca lui coupe l'appétit et aussi sa vie
La fin, c'est une Maladie.

Elle envisage sa résidence secondaire réservée dans le cimetière
Des enveloppes de cachets se cachent autours d'elle
Le paradis sur terre serait de sortir de son propre enfer
Foutre sa vie dans la poubelle, pour la rendre la mort plus belle
Elle serait plus tranquille
Elle oublierait ses compiles infantiles
L'hôpital, la mort et les psychiatres sont ses incontournables voisins
Croyez moi, le pire est qu'elle sait que c'est malsain
La moitié des hôpitaux sont dépressifs
Je me demande bien des fois quel est leur objectif...


"Vous avez pensé à vos enfants?"...
"Mince, faut-il que je les supprime aussi?"
Ce n'est qu'une Maladie.

Elle se déforme de l'intérieur
Et s'exprime dans l'art
On arrête tout et on repart au hasard
Le mal a dit qu'il reviendrai dans sa vie
Pas mal, lui on peut dire qu'il ne change jamais d'avis...
C'est une maladie.
Elle aurait voulu être cardiaque
Je ne vais pas en faire une révolution
Elle sait qu'elle ne guérira jamais, l'arnaque:
Il n'y a pas de solution.

Tout le monde en est-il atteint ou en est-il du moins vulnérable?
La dépression frappe au hasard, c'est une maladie, pas un état d'âme.
Un cinquième de la population en France est touchée dans sa vie, incroyable?
Au cours du temps ce ne sont pas les chiffres qui ont changé mais leurs fans.
 
Fini l'appétit,
bonjour les insomnies
C'est une Maladie.
Tristesse et absence de joie de vivre
La dépression c'est le novembre de l'âme, le décembre en cendre du désir.
Ses sentiments de culpabilité me font de la peine,
Mais cachons la, ça ne ferait que renforcer la sienne.
Elle ne veut plus être dans cet état et prendre ses charges
Mais c'est plus fort qu'elle, son corps se rebelle,
elle juge sa vie sale et envisage sagement son visage.

Elle envie son passé et déteste la rupture
Pourtant elle en a eu une vie rudement dure.
Allé maman réveille toi, sors de ton lit, je t'en supplie!
Cela fait trop longtemps que tu ne vois plus ton visage qui vieilli...

Les paroles ne lui servent à rien je le sais
Beaucoup d'entre nous sont vulnérables
Tout le monde est menacé
Nous en sommes tous coupable


C'est une maladie,
C'est une épidémie?
Sanka

Jeudi 20 mars 2008 à 23:28

J'enfile mon long manteau noir,
et me voici parti pour m'enfoncer dans l'obscurité
une cigarette main gauche et une bière main droite
je ne vois plus mes doigts se faufiler
ils ont beaux être violets
la lune et les quelques étoiles du ciel dégagé sont ma seule compagnie

Là je pense à ma mère et aux amis
un océan me sépare de la plupart
les nouvelles rencontres partent souvent au hasard
si jamais j'étais observé
que penseraient ils?
ces espions "divins",
encore un homme seul s'abattant sur son sort pourtant peu anodin

des misères on en croise tous les jours
jusqu'au jour où ce sont elles qui s'abattent toutes sur vous

Mince alors je ne m'y attendais pas
près de trois ans que ça dure,
pourquoi merde pourquoi tout ça?

Je me rends compte que c'est avec tout le monde que je peux être heureux
oublier tous les soucis en plongeant dans chaque visage commun
un sourire ou une complicité échangée, n'est ce pas là ce que tout le monde cherche en fin de compte?
"Seul, non pas tout a fait", réflexion faite après une gorgé,
ptin j'ai tellement de merde partout dans ma tête que je me dois des moments ainsi dits 'nostalgiques",
ça m'énerve d'autant plus que si j'étais un romantique

Alors je rabats mes cendres et retrace mon chemin
Merde est ce la nuit ou l'alcool qui me met enfin dans un état serein?

Capable pour une fois de ne pas me regarder en face
Voilà la bonne rime efficace.

Marre de chercher, de galérer et de cacher
Me voilà, rien que moi, je me cherche en pensant tout bas,
Ca y'est j'y suis arrivé,
Je me présente, Sanka

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