Lundi 10 mars 2008 à 23:09

Périple urbain

6h18, les ondes du réveil
emplissent tes oreilles,
Alors tu quittes ton Septième ciel
pour descendre dans la ruelle
C'est après les bonjours et les politesses quotidiennes au voisinage,
Que commence pour toi un nouveau pèlerinage.

Reggae musique s'impose là où la guerre individualiste prône.

Automatiquement tu te diriges vers ces allées, des trottoirs,
Monsieur le maire te les accorde pour laisser place à ses chars

Les vapeurs des essences, les poussées de chaleurs inconnues que tu sais nocive de ces véhicules pulsateurs changent ton air auparavant  sans odeur.
C'est une saveur de pollution qui se forge dans tes poumons

L'idée est plus pressante que cette musique posée dans tes oreilles.
Ta chaussures est déjà posée sur la chaussée
que c'est en courant que tu dois la terminer

Une vision trouble d'un paradis lointain apparaît soudainement
Quand traversant les jardins publiques tu t'imagines l'Afrique
Nostalgique est la reggae musique
Pleine de plaines, certes plus chaires que chers,
Mais c'est qu'ici les valeurs naturelles ne sont bafouées,
Demande leur ce qu'ils pensent du monde modernisé.

Fais ton choix , mais surtout réveilles toi 
Réveilles toi ô piéton, attention! Ton passage est zappé,
Planète rouge ou vert qu'importe?
De toute façon personne ne remarque ton Stop

Tu sais bien qu'ils ne pensent pas à toi.
Tiens Salut le, en voilà un rare qui par hasard, te laisse traverser son boulevard
Te voilà au milieu de la jungle macadamisé,
Ton sol n'est plus terre mais acier
Un soleil vient t'aider, mais peu de dirigeants peuvent le blairer

Même accompagné ton voyage restera perturbé par leurs machines.
Tu ne sais pas trop ce qu'ils font, ça dure des mois
Toi on ne sait pas mais peu l'émois

Désolé tu dois abandonner ta copine.

Alors tu cherches un endroit ou te poser,
Difficile aujourd'hui tout est explosé

Plein de bonne volonté, tu disais d'y allé à pied
Maintenant que ta vie est trop dure,
tu décides de prendre la voiture...

Sanka

Dimanche 9 mars 2008 à 23:02

Le resto écœurant

Si tu veux encore t'écarter la peau du bide,
Y'a un "pote" qui te propose
Un resto heureusement plutôt vide,
mais où hélas il n'y a jamais de pause

Ce soir au menu: l'armée des goûts

En entrée il te propose un attentat verbal,
Certes tu vas le subir mais ça ne peut plus te faire de mal
La faim enclenchée tu décideras ainsi de riposter
Peut-être avec un savoureux liquide, tel un rosé?
Ton plat principal sera parsemé de viande, fraîchement saignée
Il voudra te mitrailler de fleurs ou alors te noyer dans les feuilles
Mais il parait que les contours cachent la vraie saveur du met.
Pour ça en tant que cuisinier bien averti il éclate le monde à donner ce que les clients veulent.

C'est ainsi que personne n'abat sa maison,

Car ce restaurant c'est toute sa vie,
Et si jamais on lui ôtait ses amis,
Il risquerait de finir avec une Raison!

Maintenant il implique la torture et vous déclare la guerre,
Mange à volonté, il ne pratique que la jachère
Massacres ton assiette,
Tu viens seulement de détruire une salade verte.

Que dirais-tu d'un dessert après cette guerre fumante?
Les cocktails russes flamboyant se préparent
Toi la couleur chocolat, voilà la vanille qui cherche plus de chantilly
Pour cela ramène ta fraise qu'elle te colle ce marron en pleine poire
Dorénavant tu peux savourer ton parfum de victoire.

Maintenant c'est fini, reste à payer le prix
J'espère que ce repas t'auras achevé,
Un jour, j'espère que ce resto fermera à jamais.

                                          "Je n'ai rien d'autre que mon armée de mots pour riposter"
Sanka

Dimanche 9 mars 2008 à 21:09






"Ce début, un commencement, ce point de départ,

Il est voulu, involontairement, ou par hasard,
Tu ne regardes pas en arrière,
Il n'y a rien à voir,
Tout es à faire,
Les choix sont dérisoires,
Tu vas découvrir un monde, des mots, des émotions
N'oublies pas que tout ceci est une expérience, c'est ta mission,
c'est l'existence. "


                                                                
                                                            
                                                   Sanka


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